De nombreuses organisations de protection de la nature, et du milieu marin en particulier existent déjà, et l’efficacité de leurs actions n’est plus à démontrer. Elles ont toutefois pour beaucoup d’entre elles en commun, de ne fonctionner qu’avec un nombre limité de spécialistes, et de n’offrir finalement que peu d’opportunités à tout un chacun de pouvoir participer personnellement et physiquement à ces actions. Bien sûr, les possibilités existent, mais elles sont en règles générales réservées à un tout petit nombre de personnes, et bien souvent payantes, ne serait-ce que pour participer aux frais quotidiens de ces missions. En résumé, le seul mode de participation possible reste bien souvent l’adhésion et la participation financière sous forme de dons.
C’est pour cela que je voudrais lancer quelques pistes de réflexions sur de nouveaux modes de participation. Ils peuvent peut-être paraître un peu idéalistes, voire irréalisables, mais c’est bien pour cela que je les mets en ligne pour pouvoir partager vos réactions, compléter ces idées et même en trouver de nouvelles.
Pour toutes ces raisons, tous vos commentaires seront bien évidement les bienvenus, et même attendus !
OBJECTIF :
FAIRE PARTICIPER ACTIVEMENT LE PLUS DE MONDE POSSIBLE
1) Associer sur des actions ponctuelles des spécialistes (chercheurs, étudiants…) et des volontaires. Les premiers détermineraient les objectifs et les méthodes, assureraient une formation minimum à chaque mission, et tous pourraient participer à des missions de comptabilisation d’espèces, de mesures diverses, de recensements, etc… Si les chercheurs renommés peuvent facilement se passer de « main d’œuvre », une liste de volontaires à disposition des universités pourrait aider de jeunes étudiants motivés…
2) Valoriser et mettre en valeur la faune et la flore marine locale, par le biais de recherches, conférences, revues régionales, concours, etc… Proposer via des structures locales existantes (associations de protection de la nature, clubs de plongée, partenaires divers…) des « conférences » montées par des volontaires et ouvertes à tous. Dans le même ordre d’idée, proposer des interventions de volontaires (qualifiés et/ou accrédités) dans les écoles et autres organismes (d’enseignement ou entreprises) pour promouvoir sur la défense de l’environnement et sensibiliser à certains sujets (préservation des requins,…).
3) Participer au développement, à la gestion et à l’entretien de parcs marins ou aires marines protégées sous la direction des organismes de gestion officiels.
4) Enfin, le fil conducteur de toutes ces propositions pourrait-être la mise en place d’un système de "points" à gagner en fonction des heures et activités consacrées, et échangeables contre:
- de la part des pouvoirs publics: absence de taxes sur les carburants, de TVA sur certains produits, déductions d'impôts...
- de la part d’organismes privés partenaires: formations gratuites (niveaux de plongée, heures de formation au permis bateau…), réduction sur les licences sportives...
Ce système pourrait motiver davantage les gens à participer à des actions environnementales, et les inciter à poursuivre dans ce domaine par des « lots » liés à l’environnement au sens large. Encore une fois toutes ces idées ne sont qu’une ébauche, et ne demandent qu’à être approfondies. Elles peuvent en outre paraitre utopiques, voire irréalisables ou même déjà existantes. C’est pour cela que toutes vos idées et commentaires seront les bienvenus. Si malgré tout ces idées pouvaient avoir un débouché, je pensais les proposer à des associations telles que longitude 181 (pour son réseau de partenaires) ou la fondation Nicolas Hulot (pour sa notoriété intrinsèque) voire au ministère de l’écologie (s’il n’est pas en panne de budget)…
Merci d’avance pour votre participation !